• Auguste comme fondateur d'un nouveau régime (Les Romains et la notion de régime politique)

    Auguste comme fondateur d'un nouveau régime (Les Romains et la notion de régime politique)Fond de tiroir. Je mets ici un article qui traîne depuis fort longtemps, et n'a jamais été publié, sauf, dans une
    version précédente, par nos glorieux Cahiers du Citoyen.

    C'était un des premiers chapitres de ma thèse, écrit en 1997, que j'ai coupé dans la version publiée par la collection Latomus pour en faire un article, et proposé aux Mélanges de l'Ecole de Rome qui m'en demandaient un. Je ne peux pas dire qu'ils l'aient refusé: bien au contraire, ils l'ont accepté trois fois, à partir de 2006, mais jamais publié, ce qui revenait au même, à ceci près qu'il m'était devenu impossible de le proposer à une autre revue.

    En 2013, ayant renoncé à tout espoir de carrière universitaire, après avoir écrit au jean-foutre qui répondait à toutes mes relances qu'il ne comprenait pas ce qui s'était passé, qu'il en était navré et que bien sûr il le publierait l'année suivante une petite partie de ce que je pensais de lui, je l'ai diffusé par mail en PDF.

    C'est ce PDF que vous trouverez ci-dessous. J'ai dû renoncer à corriger les quelques fautes de frappe que j'ai remarquées à la relecture, et à mettre à jour les références d'articles indiqués comme à paraître (il arrivait parfois qu'il en parût) en constatant que ma machine ne savait plus lire sous Word les polices de caractères grecs qu'on utilisait à l'époque (ça donne des choses aussi horrible que ceci "oJmologou`ntai ga ;r trei`" eij`nai politeivai para ; pa`sin ajnqrwvpoi", tupanniv" kai ; ojligarciva kai ; dhmokrativa"). Je n'ai pas eu le courage de tout retaper selon les nouvelles mœurs, ni de chercher comment dresser ma machine pour lui inculquer les anciennes. (Le PDF est antérieur à 2013 pour la même raison, déjà, hors l'encadré final expliquant la diffusion par mail)

    Je dois cependant signaler une abomination en bas de l'avant-dernière page p. 24), où c'est un mot qui a mystérieusement disparu "L'image qu'il donne de son vivant, celle sur laquelle Tibère, lorsqu'après une hésitation réelle ou feinte il accepte sa succession, s'appuie, est celle de l'auctor optimi status".

    J'ajoute aussi, sous le PDF, les références manquantes ou incomplètes à ma thèse et aux articles que je citais, et en prime ceux que j'ai écrits ensuite à propos de res publica.

    (La photo est celle de la statue d'Auguste du théâtre d'Orange, et n'a de fonction que décorative)

    Le principat et son fondateur. Mémoire d'Auguste et référence à Auguste de l’avènement de Tibère à la mort de Trajan, collection Latomus n°311, Bruxelles, 2008, 388 pages.

    La notion de libertas dans le discours politique romain d’Auguste à Trajan, Ktèma, 28, 2003, p. 63-69.

    Les notions de res publica et de ciuitas dans la pensée romaine de la cité et de l’empire, Latomus, 66, 2007, p. 580-605. https://www.jstor.org/stable/41544607?read-now=1&refreqid=excelsior%3Acb05c295865d2dcb6a0991be079f344e&seq=1#page_scan_tab_contents

    La domus plena Caesarum dans le senatus-consulte sur Pison pèreGerión, 28, 2010, p. 107-39. https://revistas.ucm.es/index.php/GERI/article/view/GERI1010120107A/13739

    L'utilisation des termes res publica dans le quotidien institutionnel des cités. Vocabulaire politique romain et réalités locales, dans C. Berrendonner, M. Cébeillac-Gervasoni et L. Lamoine (dir.),  Le quotidien municipal dans l’Occident romain, actes du colloque des 19, 20 et 21 octobre 2007, Clermont-Ferrand (PUBP), 2008, p. 179-94.

    Communis ou publicus ? D’Irni à Arpinumcommunication à la journée EMIRE du 25 octobre 2008 à Paris, Les textes juridiques et le fonctionnement institutionnel au quotidien des cités municipales : regards croisés de juristes et d'historiensMélanges de l’École française de Rome (Antiquité), 122, 2010, p. 7-14.   https://journals.openedition.org/mefra/323

    Res publica restituta : propagande antique ou contresens moderne ?Ktèma, 38, 2013, p. 273-91.

     

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