• Blasphème. Vous avez dit blasphème ?

    Une suggestion, comme ça. Ne serait-il pas sain d'arrêter de dire des conneries à propos de blasphème ? (Il est vrai que dans un monde jospinisé, souhaiter qu'on arrête de dire des conneries peut sembler blasphématoire.)

    En droit français (on parle bien sûr de la France de l'intérieur), le blasphème n'existe pas.

    Il n'y a pas, et c'est heureux, de délit de blasphème. Il n'y a pas non plus de droit au blasphème. Il n'y a certes pas, contrairement à ce que certains semblent piailler, de devoir de blasphème.

    Quand une furieuse ukrainienne ayant la manie de mettre ses seins à l'air fait des cochonneries dans une église, il serait sain, plutôt que de disserter sur le blasphème, de la traiter exactement comme si elle avait fait ça dans n'importe quel autre bâtiment public ou privé.

    Quand une petite oie parle de mettre son doigt dans le trou du cul de Dieu dans une video publique sur internet où il était question de ses activités et préférences sexuelles, il serait raisonnable de conclure qu'elle a été très mal élevée, et aurait mieux fait de se taire, plutôt qu'en faire une réincarnation de Jeanne d'Arc (On rappelle à tous ceux qui n'ont pas fait d"études, ou alors récemment, que ce n'était pas vraiment à Dieu que Jeanne d'Arc en avait, ni, non plus, aux Arabes). Il serait bon de traiter exactement de la même façon les petits cons qui lui répondent en des termes aussi regrettables, plutôt que de voir là une occasion de relancer le fantasme de la guerre des civilisations.

    Je conclus en abordant le cas de ceux qui traitent courageusement tous ceux, dont je suis décidément, qui refusent d'acquiescer à leurs fantasmes et de participer à leurs chasses à courre, de lâches, avec une mention spéciale pour ceux qui brandissent une fois de plus le mot munichois. Ceux là sont des ordures et des imbéciles, qui considèrent que le courage est de brailler n'importe quoi quand on sait qu'on a pour soi la presse, la télévision, les juges, les procureurs et leurs substituts, le gouvernement et toutes ses "oppositions" officiellement autorisées.

    Aussi résolu qu'on soit à s'efforcer à vivre en bon chrétien, il est difficile de ne pas les haïr.

    Bellegarde, 9 février 2020.

     

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